Réseau de recherche sur les politiques sociales du Nouveau-Brunswick

Vers une meilleure collaboration entre chercheurs et Première Nations : Blogue


Cette activité organisée par l’École de travail social de l’Université de Moncton et le Réseau de recherche sur les politiques sociales du Nouveau-Brunswick, en partenariat avec le Bureau du défenseur des enfants et de la jeunesse eut lieu le 10 juin 2014 à l’Université de Moncton, Pavillon Taillon. L’activité avait pour but de permettre un dialogue entourant les questions profonde et persistante d’inégalité entre les jeunes et les familles des Premières Nations du Nouveau-Brunswick en se tournant sur le rôle que le milieu de la recherche peut jouer dans celui-ci. Quelles pratiques les chercheurs doivent-ils adopter pour effectuer des recherches responsables avec les participants? Comment, finalement, promouvoir une meilleure collaboration entre chercheurs et membres des Premières Nations dans l’espoir de mieux identifier les causes profondes de ces inégalités et de développer de nouvelles approches en matière d’intervention?

Les présentations de la journée incluaient entre autres des sujets fort intéressants, tel le rôle des équipes collaboratives de recherche, soit la cherche avec les Premières Nations (Verlé Harrop, directrice du Atlantic Research Centre, Urban Aboriginal Knowledge Network); une mise à jour des initiatives suivant le rapport Main dans la main par M. Bernard Richard, ancien Ombudsman et Défenseur des enfants et de la jeunesse); une table ronde ayant pour sujet La recherche collaborative et les enjeux relatifs à l’enfance et la famille (Judy Levi, Service de bien-être à l’enfance et à la jeunesse, ministère du Développement social, Laurel Lewey, Mi’kmaq/Maliseet Bachelor of Social Work Programme, St.-Thomas University, Andrea Bear Nicholas, Département d’études autochtones, St. Thomas University, Denis Leblanc, consultant en développement organisationnel et communautaire, Christian Whalen, Bureau du défenseur des enfants et de la jeunesse).

Cette journée laissa place à un dialogue honnête sur les questions entourant le sujet de départ, mais permis également d’élargir nos discussions autour par exemple de la question de la langue et les Premières Nations, sujet dont Mme Bear Nicholas se spécialise.

De nombreuses relations furent tissées dues à la présence en grand nombre d’individus provenant du domaine académique, public ainsi que communautaire.

L’espérance de cette journée de dialogue est que les discussions qui eurent lieu lors de celle-ci soient poursuivies, mais encore plus que le dialogue de cette journée mène à des collaborations en recherche et à des collaborations intersectorielles.


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