Réseau de recherche sur les politiques sociales du Nouveau-Brunswick

Nomination des membres du comité consultatif scientifique et des chargés d’études en sciences de l’Institut de l’énergie


18 juillet 2013 FREDERICTON (GNB)

Les premiers membres d’un comité consultatif scientifique de l’Institut de l’énergie du Nouveau-Brunswick ainsi que le Programme des chargés d’études en sciences ont été annoncés, aujourd’hui, par le ministre de l’Énergie et des Mines, Craig Leonard.

« Même si les prochains membres du comité consultatif scientifique seront nommés par l’institut, il incombait au gouvernement provincial de constituer cet important groupe, et nous sommes ravis du fait que des personnes aussi talentueuses nous permettront de mener des recherches et un dialogue scientifiques éclairés en matière d’énergie », a affirmé M. Leonard.

L’institut veillera à mener des recherches et une surveillance crédibles et fondées sur des preuves à l’appui des dossiers énergétiques, tandis que le gouvernement provincial développe le secteur de l’énergie conformément au Plan directeur de l’énergie et au Plan directeur pour le pétrole et le gaz naturel. Le premier président de l’institut est le professeur en sciences de l’environnement Louis Lapierre.

Les autres membres sont :

David Besner, ingénieur chimiste. Il a été sous-ministre adjoint de l’Environnement et sous-ministre adjoint des Affaires intergouvernementales. Il a contribué de façon prépondérante à l’adoption de bon nombre des règlements environnementaux du Nouveau-Brunswick, en ce qui a trait tout particulièrement aux rejets dans l’eau et l’atmosphère.

Adrian Park, chargé de cours à l’Université du Nouveau-Brunswick. Il est expert en géologie structurale et en géologie économique et il possède de vastes connaissances de l’évolution structurale du terrain calédonien et des Appalaches dans le sud du Nouveau-Brunswick.

Tom Al, professeur à l’Université du Nouveau-Brunswick. Il est expert dans les domaines de l’hydrogéologie, de la chimie des eaux souterraines et du transfert de solutés dans les eaux souterraines.

Fred Metallic, de Listuguj au Québec, est titulaire d’un doctorat en études environnementales de la York University, une maîtrise ès arts en études autochtones et canadiennes de la Trent University, et un baccalauréat ès arts avec spécialisation en études autochtones et de la sociologie, également dde la Trent University.

Maurice Dusseault, professeur à la University of Waterloo. Il possède une vaste expérience dans les domaines des ressources, du gaz de schiste et de la géomécanique, notamment en fracturation hydraulique. Il jouit d’une expérience étendue en consultation dans le domaine du forage; il est l’auteur de deux manuels et de 450 articles.

Karen Kidd, professeure et chercheuse à l’Université du Nouveau-Brunswick. À titre d’écotoxicologue, elle se spécialise dans l’étude des produits chimiques présents dans la nature.

Richard Saillant, directeur général de l’Institut canadien de recherche en politiques et administration publiques à l’Université de Moncton. Il possède une vaste expérience dans le domaine du développement économique régional.

Ces personnes auront la responsabilité de déterminer l’orientation générale et scientifique de l’institut et elles superviseront la réalisation de projets de recherche et de surveillance dans les domaines de l’ingénierie, des sciences de l’environnement, des sciences sociales, de l’économie et de la santé au travail. Le gouvernement provincial y consacrera un million de dollars en 2013-2014.

L’institut a également annoncé la composition de son Programme des chargés d’études en sciences. Les chargés d’études en sciences vont appuyer le comité consultatif scientifique dans le développement des programmes de recherche de l’institut. Ils vont en outre fournir de l’expertise à titre de membres des comités techniques de l’institut. De plus, étant donné l’objectif de l’institut avisant à exposer les Néo-Brunswickois à la façon avec laquelle les scientifiques travaillent et pensent, les chargés d’études en sciences vont appuyer l’Institut dans l’élaboration d’un programme d’information et d’éducation fondé sur la science.

Les membres sont :

Richard Jackson est associé principal chez Geofirma Engineering, à Ottawa, firme à laquelle il s’est joint en 2007 après avoir pris sa retraite de Intera Engineering d’Austin, au Texas. Avant de se joindre à Intera, il a été chef de projets de la contamination des eaux souterraines à l’Institut national de recherche sur les eaux, à Burlington, en Ontario.

John Cherry est administrateur du University Consortium for Field-Focused Groundwater Contamination Research. Il détient des diplômes en génie géologique et un doctorat en hydrogéologie.

Donald Siegel de la Syracuse University a obtenu un diplôme en Science de la géologie de la University of Rhode Island, une maîtrise en Science de la géologie de la Pennsylvania State University ainsi qu’un doctorat en Hydrologie de la University of Minnesota.

David Schneider est professeur à l’Ocean Sciences Centre, Memorial University, de Terre-Neuve, depuis 1992. Il détient un baccalauréat ès sciences de la Duke University de la Caroline du nord, aux États-Unis, et un doctorat de la State University of New York. Le Dr Schneider est chargé de la conception et de l’analyse au sein du Programme de surveillance des effets environnementaux de Terra Nova.

Bernhard Mayer est professeur de géochimie des isotopes au département des Géosciences de l’Université de Calgary. Son groupe de recherche en géochimie appliquée (AGg) emploie des techniques chimiques et isotopiques pour suivre les composés d’eau, de carbone, d’azote et de soufre dans les environnements de surface et souterrains.

Rebecca Harrington a obtenu son baccalauréat ès sciences de la University of California, ainsi que sa maîtrise et son doctorat en Géophysique et physique cosmique de la University of California. Elle s’apprête à occuper un poste de professeure à l’Université McGill à l’automne.

René Lefebvre est professeur titulaire d’hydrogéologie à l’Institut national de la recherche scientifique (INRS), Centre Eau Terre Environnement, Québec, Canada. L’INRS effectue de la recherche au deuxième cycle universitaire et fait partie du réseau de l’Université du Québec.

John Molson est professeur adjoint au département de Géologie et de géologie appliquée à l’Université Laval, à Québec, et est titulaire d’une chaire de recherche du Canada de niveau II en hydrogéologie quantitative des milieux poreux fissurés. Il est également professeur adjoint au département des Sciences de la Terre et de l’environnement à la University of Waterloo, en Ontario.

Cathy Ryan est professeure de Géosciences à la University of Calgary depuis 1997. Ses principaux intérêts de recherche comprennent la qualité des eaux souterraines et de surface (notamment de sources agricoles ou d’eaux usées) ainsi que la compréhension et la mesure des gaz souterrains. Elle possède une vaste expérience en développement international.

Lalita Bharadwaj est toxicologue à la School of Public Health, de la University of Saskatchewan. Ses domaines d’expertise comprennent l’évaluation des risques liés à la santé humaine et à l’environnement, et la recherche participative centrée sur la collectivité. Le Dr Bharadwaj possède une formation universitaire diversifiée qui comprend un baccalauréat ès sciences en Physiologie, une maîtrise ès sciences en Pathologie et un doctorat en Toxicologie, ainsi qu’une formation postdoctorale en médecine respiratoire et en biologie cellulaire moléculaire.

Bernard Goldstein est professeur émérite de santé environnementale et au travail, et ex-doyen de la Graduate School of Public Health de la University of Pittsburgh. Il est membre élu de la National Academies of Science Institute of Medicine où il siège à la Environmental Health Science Research and Training Roundtable.

Ralph Matthews est né et a grandi à Terre-Neuve. Il détient un baccalauréat ès arts de la Memorial University of Newfoundland ainsi qu’une maîtrise et un doctorat de la University of Minnesota. En plus de ses activités de recherche, il a exercé plusieurs fonctions administratives.

En plus de la formation du comité consultatif scientifique, l’institut encouragera le dialogue entre diverses parties et cherchera à faire appel au niveau d’expertise scientifique le plus élevé.

L’institut tirera profit de l’expertise spécialisée de scientifiques et de chercheurs chevronnés dans des domaines se rapportant à l’énergie, y compris les Premières Nations, l’hydrologie, la géologie, la qualité de l’air, la santé, l’énergie renouvelable et l’économie.

Une table ronde permettra à des représentants néo-brunswickois de discuter, de façon permanente, des enjeux importants en matière de développement énergétique. Elle sera composée de représentants des Premières Nations, du secteur de l’énergie, du monde des affaires, de la communauté environnementale, des collectivités rurales et urbaines, des ministères provinciaux et du grand public. Les membres seront nommés par l’institut pour des mandats pouvant atteindre trois ans.

La table ronde servira de tribune pour un débat et des discussions éclairés sur les enjeux et préoccupations liés au développement d’une industrie de l’énergie au Nouveau-Brunswick. Fonctionnant selon le modèle de décision par consensus, la table ronde fournira des sujets dont le comité consultatif scientifique devra tenir compte dans le cadre des initiatives de recherche et de surveillance.

Un programme de recherche sur les effets connexes sera mené dans les universités publiques de la province et il assurera la mise en œuvre des initiatives de recherche et de surveillance établies et approuvées par le comité consultatif scientifique. On sollicitera également la participation d’universités et d’organismes de recherche de l’extérieur du Nouveau-Brunswick, selon ce que l’on jugera pertinent en fonction de questions particulières.

Un programme de recherche sur les effets mettra à profit les compétences des universités de la province dans le cadre de projets de recherche et de surveillance définis et approuvés par le Conseil consultatif scientifique. La participation d’universités et d’organismes de recherche de l’extérieur du Nouveau-Brunswick sera également sollicitée au besoin pour des questions particulières.

L’institut a déjà retenu l’attention à l’échelle internationale. Récemment, le professeur Lapierre a été invité à rencontrer des scientifiques du United States National Research Council (l’organe de recherche de la National Academy of Sciences) qui organise un atelier sur les questions de gouvernance de l’exploitation non traditionnelle du gaz de schiste, qui sera présenté à la mi-août. Paul Stern, chercheur principal, a lu le rapport de M. Lapierre et il tenait à savoir comment l’institut entend s’y prendre pour mener des recherches sur les questions énergétiques.

« Des projets importants seront menés dans notre province au cours des prochaines années, notamment sur l’intensification de la recherche sur les énergies renouvelables et la production de celles-ci, l’exploitation du gaz naturel de schiste et le projet de pipeline ouest-est proposé, a déclaré M. Leonard. Il n’y a pas de meilleur moment pour bénéficier du soutien d’un institut de l’énergie d’un point de vue scientifique alors que nous allons de l’avant avec ces projets et d’autres initiatives. »

Renseignements pour les médias
Marc Belliveau, communications, ministère de l’Énergie et des Mines, 506-453-6155.
Louis Lapierre, président, Institut de l’énergie du Nouveau-Brunswick, 506-866-7174.


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